Orkney, pour essayer d'oublier Fortuny.
Aujourd'hui, errer longtemps sous la neige avec mes chiens, et je ne sais pourquoi, penser à François Truffaut et son film "Baisers volés". Je ne me rappelle pas vraiment du film, mais son titre, oui. Et ça me fait penser à Fortuny. Fortuny, my love, durant si longtemps, depuis octobre 2011. Il y avait déjà Antonioni l'autre jour. Il y a pire comme références. Peut-être aurais-je du demander à Fortuny son accord pour l'embrasser, sans doute ne suis-je qu' un voleur puisque je suis peintre. Mais bon sang qu'il est bon d'être un voleur. Et tant pis si Fortuny ne veut plus de moi. Je la rangerai tout au fond de mes souvenirs de peintre. Ce qui compte c'est de l'avoir croisée et de l'avoir peinte. D'avoir tant appris pour rester en vie, et rester un peintre. Il y a bien des chances que le temps nous sépare, car si je ne peux te montrer, alors tu disparaitras...
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque Fortuny, ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars JJG