Attente à Osaka
En attendant le shinkansen je prends des photos depuis le café où j'observe la fourmilière matinale de la ville. Soudain un couple arrive et se sépare, visiblement pour quelques temps. La femme reste longuement sur place à regarder son mari partir. Encore une histoire de séparation. Alors me vient cet extrait du livre de Bouvier citant la princesse Oku: Comment, mon seigneur franchira-t-il tout seul les montagnes d'automne quand il était déjà si difficile de les passer ensemble. La présence de cette femme, sa posture, tout me renvoyait à ma femme, me laissant partir pour accomplir je ne sais quoi d'essentiel pour ma peinture...