Lettre à Hrefna

Chaque paysage vu est comme une partie de ton corps, Hrefna. Lors de tous mes voyages, je voyais des corps de femmes dans les paysages. J’en parlais souvent avec mon ami Nicolas, au Maroc. Il m’a fallu revenir en Islande pour réaliser que tu es tous mes paysages, le vent, le souffle de la mer, la houle au large, tu es mon phare. Je sais que c’est lourd à porter par moments, mais peut-on résister à ces paysages, à ton paysage ?