Tôt le matin

Tôt le matin. Il est 7 heures trente, j’expérimente de nouvelles combines avec les feutres que ma femme m’a offert pour la Saint-Valentin. J’aime la contrainte, j’aime le noir, j’aime ne pas rien faire, j’aime ne pas être seul, j’aime ne pas être moi. C’est hélas assez rare. Mais je m’y fais. Et puis c’est assez fort de dessiner si tôt le matin dans le grand rien, devant des fenêtres vraiment très noir, en entendant le vent nous encercler. Oui, c’est assez ça, il nous encercle.