27 Décembre 2008

Le lac, depuis le petit port de l'embouchure de l'Aubonne

Promenade. Le froid me fait rentrer la tête dans les épaules. Mes chiens se dépensent. Je suis seul. Ma femme est restée au chaud à la maison. Je la comprends. Je pense à la peinture, à ma peinture. Comment continuer. Je ne cherche pas la fameuse "inspiration". Je n'y crois pas. Je crois seulement aux promenades et à l'errance des idées. Comment continuer. J'ai passé 50 ans, et je cherche encore et toujours la posture picturale ultra radicale qui me permettra enfin de me reposer. C'est si fatiguant de faire des images. Et pour le moment je gèle sur place, mais je sais que je vais repartir à l'atelier. Recouvrir tout de noir. En ce moment, ma radicalité consiste à cacher ce que j'ai fait. Cacher pour montrer que j'en ai peut être assez vu...Peinture, quand tu nous tiens...