Pour une fan
J'étais l'autre soir à Genève, chez un couple de collectionneurs, afin de signer une toile qu'ils avaient achetée et sur laquelle j'avais oublié d'apposer mon nom. Délicieux moments autour d'une table très valaisanne, et retrouvailles avec une jeune femme totalement fan de mon travail, connaissant mon site et ses rubriques dans les moindres détails, citant le livre édité chez Benteli, annoté de partout, surtout le texte du philosophe Frédéric Nicod. A sa demande, je le lui ai dédicacé, j'ai cru un instant que j'étais George Clooney. Elle m'a parlé aussi du nu japonais réalisé à mon retour de sushiland, de sa fascination pour cette pièce. Alors je la remets dans ma chronique, rien que pour elle. C'est terriblement délicieux de temps à autre de se sentir, comment dirais-je, apprécié pour sa peinture. Et j'embrasse cette fan, et hop.