10 Septembre 2008
Il y a encore peu de temps, lorsque j'avais une ou des expositions, je me sentais paralysé, dans l'impossibilité de peindre, comme si j'allais trahir ce que j'avais mis au mur en galerie. Maintenant j'ai un penchant immodéré pour la trahison. On voit sur cette photographie mon tableau le plus récent, et qui, à mon avis, est déjà plus loin que ce que l'on peut voir en galerie. Cela ne veut pas dire que mes expositions actuelles (Mäder à Bâle, Elac et ESF à Lausanne, Moret à Martigny) sont moins bonnes, mais que j'ai continué le voyage. Mes expositions sont commes des gares où je dépose des bagages pleins de souvenirs. Mais je reste dans le train, et je ne sais pas où je vais, mais j'y vais.