Au travail avant Rome
Je pars jeudi soir pour Rome en famille. Une cure de Caravagio, Da Vinci, Raphaël et autres gâteries italiennes va nous remettre les yeux dans le bons sens. Dès lors je travaille beaucoup le soir à l'atelier (cf. les images suivantes), pour avancer dans mon interrogations des archétypes du paysage. La montagne, dans sa forme la plus
banale - une pointe et deux pentes - est pour moi au paysage ce que le bol est à la nature morte. Une évidence telle que la déclinaison en est du coup sans fin. Alors je m'agite, dire et redire encore et toujours que j'aime la peinture, ses matières - ses tripes au sens boucher du terme - ses coulures, ses blessures, presque sa chair au sens le plus viande du terme. Et puis me dépêcher avant de revoir le Caravagio et être encore une fois dégoûté de peindre. Et doc de lutter encore une fois pour me convaincre que même s'il a fait ce qu'il a fait - le salaud - j'ai le droit de vivre et de taquiner le pinceau.