L'Islande la nuit

Depuis la terrasse, il est 21 heures trente, nous sommes sortis du hot pot, Laurent Estoppey s'époumone dans son bignou, je rêvasse devant ce paysage, je pense au miens - ma famille, pas mes paysages - à la distance qui nous sépare et qui par moment me fait la boule au ventre. Je reste un petit très vite abandonné. En fait je pense que je dessine et peinds pour lutter contre ces sensations d'abandon. Faire des images pour ne pas être seul. C'est peut être cela être un artiste.