02 Août 2010

Comme ça...pour Alicia Keys

Je pars demain pour Lisbonne. Je repense à mes voyages, plus particulièrement au dernier. En Islande. Cette fois je pars avec "ma" femme. Seuls les deux. J'ai tout de même pris avec moi mes feuilles et mes crayons, si si, c'est vrai- les mêmes dans tous mes voyages - afin que je m'occupe pendant qu'elle prendra son café au lait-au lit, non de non...(private joke spécial enfants de Maussanne). Ce petit film est aussi une lettre à Hrefna (merci Charles A.):
Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait. Le hasard est curieux, il provoque les choses.Et le destin pressé un instant prend la pause. Non je n'ai rien oublié. Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder. Si les mois, les années marquent souvent les êtres
Toi, tu n'as pas changé. Non je n'ai rien oublié. J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi. Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie. Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi. Qu'as-tu fait de tes jours ? es-tu riche et comblée ? Tu vis seule en Islande? mais alors ce mariage ? Non je n'ai rien oublié. Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué
Le destin tout à coup nous mettrait face à face. Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe. Non je n'ai rien oublié. Je ne sais trop que dire, ni par où commencer. Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête. Mon passé revient du fond de sa défaite
Non je n'ai rien oublié, rien oublié. A l'age où je portais mon cœur pour toute arme. J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée. Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse
Cela m'a pris longtemps avant que je renonce. Non je n'ai rien oublié. Viens je te raccompagne à travers les rues mortes. Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte. Non je n'ai rien oublié. Chaque saison était notre saison d'aimer
Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne. C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent. Non je n'ai rien oublié, rien oublié. Cela m'a fait du bien de sentir ta présence. Je me sens différent, comme un peu plus léger. On a souvent besoin d'un bain d'adolescence. C'est doux de revenir aux sources du passé. Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer. Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible. Si tu en as envie, si tu es disponible. Si tu n'as rien oublié. Comme moi qui n'ai rien oublié