05 Octobre 2009

Il arrive

Frédéric Nicod descend du train en gare d'Avenches. Une vraie star, se détournant de l'objectif, jouant à celui qui ne voit pas les flashs qui crépitent. Il doit parler au vernissage de mon exposition. Une petite tension est perceptible. Frédéric est un fin connaisseur de mon travail, et de plein d'autres choses qui nourrissent mon imaginaire. Chaque fois que je vois Frédéric, c'est à dire assez souvent, je sais qu'il va se passer quelque chose, que nos échanges, tout en traversant les méandres du foot, du vin, des filles, et autres sujets d'une importance capitale, seront riches, denses, et lui donneront matière à penser, et pour moi matière à peindre. Juste bien.