26 Février 2009

Se poser

Porte - fenêtre à Collioure, une hantise, depuis que j'ai découvert Matisse, j'avais 10 ans, c'est si loin. Un tableau qui ne m'a jamais quitté. Et puis il y a eu ce besoin de parler de la peur du vide, en fait de peindre la peur du vide, la peur de la vie. Il n'y a qu'une lettre qui sépare le vide de la vie ou la vie du vide, et il n'y a qu'un saut qui nous sépare de la mort. Qu'il soit volontaire ou non. Alors une première série de 7 pièces - comme le petit tailleur et ses 7 mouches... - pour peindre-parler de C... Et puis B... Le retour du saut, mais involontaire. J'ai donc repris ces toiles pour les "offrir" à B. Porte - fenêtre à Collioure, comme une Porte - fenêtre à Genève où il attend de revenir à la lumière. Et comme il n'y a pas de hasard dans la vie, alors que je peignais cette série, la chanson des Beatles "Here Comes The Sun" passait sur ma chaîne stéréo. C'est juste vrai, juste la vie.
Vous pouvez voir deux ce ces sept toiles dans les images qui suivent. Vous pouvez aussi consulter les 7 pièces dans la rubrique "peinture"