25 Juillet 2009

En finir

Voilà, c'est fini, comme le chantait Jean-Louis Aubert. Mon premier atelier morgien est en train de se faire raser. J'y ai travaillé plus de vingt ans avant de trouver de nouveaux locaux plus vastes. Mais Dieu que j'ai aimé cet endroit niché en pleine ville sous un immense tilleul. J'y étais bien, je me sentais protégé. J'y ai mis en place les crucifixions comme les boeufs écorchés, les paysages comme les natures mortes. La vie y était si douce et si dure. Comme une vie d'atelier...Alors, de voir ma porte d'entrée tomber comme une pièce de lego, et bien de battre mon coeur s'est arrêté.