14 Juin 2009

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Du Maroc avec Nicolas Raboud à l'Islande avec Laurent Estoppey, je retrouve cette fascination pour ces routes qui filent jusqu'au bout du ciel, comme dans mon cauchemar d'enfant, à répétition, où je marchais sur une route blanche, et que je tombais dans le vide. Rouler, encore rouler, bercer par la musique et les ondulations du goudron, rouler pour penser à ce que je veux peindre. Et peindre pour savoir où aller rouler.