Ma montagne Sainte-Victoire

Peut-on faire des images sans amour, sans la douceur d'une femme qui nous reçoit quand on ne sait plus peindre, ni regarder. Se serrer et retrouver des forces, y repartir, ne serait-ce que pour dire merci à LA femme. La regarder, plonger vers elle, se coucher contre elle, sur elle - l'ultime paysage - lui raconter que si je fais des images, c'est parce qu'elle m'a appris à regarder, à aimer.