04 Décembre 2012

Quitter l'atelier, les tentations de siestes et autres broutilles. Peindre et dessiner pour me sentir en vie. Profondément en vie. Suffisamment pour le partager avec ceux qui m'entourent et me soutiennent. Et ne faire confiance qu'à mes yeux, qu'à mes mains, sans réfléchir. Un souffle animal. Y retourner. Sainte Victoire, my love. Après New York, saut de puce aux pieds de la Montagne Sainte Victoire. Deux jours. Retrouver le mas du Rossignol où je logeais en 2008. Le TGV a du bon. Et dire encore et toujours tout ce que je dois à Cézanne. Ce que nous devons tous, les peintres, à Cézanne. Et ce que je dois à la vie.