18 Mars 2012

Il y a des soirées, et des nuits, où se profilent de vraies questions. Mais les vraies questions font toujours mal. Ceux qui vous les posent ne mesurent pas forcément les gouffres qu'ils ouvrent. Et si cette chronique était inutile? Et si peindre était inutile ? Pourquoi ne pas se taire. Pourquoi ne pas cesser de montrer ma peinture. Et pourtant. Se souvenir de cette Islande quittée pour toujours, voici une de mes peintures réalisée sur cette île tant aimée. Savourer l'invraisemblable insignifiance de ce que l'ont fait. Peindre sa vie durant est sans doute insignifiant, mais fait terriblement envie.