12 Décembre 2012
"Beaucoup de ceux qui font ici profession de connaître et d'aimer le Japon le trouvent triste. Quant à moi, la gaieté est une hormone que je ne sécrète pas souvent et qui d'ailleurs ne m'intéresse que médiocrement - ce qui m'intéresse, c'est le bonheur dans l'acceptation et dans l'orgueil. Je trouve le Japon beau et creux, comme certains instruments à percussion pleins de race qu'on voit dans les musées d'ethnographie. Mais moi je connais fort bien ce creux central autour duquel je tourne." Nicolas Bouvier, Chroniques japonaises