27 Janvier 2012

Passage au camp de base, le Boston. Avec Anthony, mon ami techicien pour la lumière. Il est 23 heures. Trop fatigué. Trop d'émotions. Une misérable vodka et à la niche. Je rentre peindre dans ma chambre et nettoyer le mur que j'ai giclé par maladresse. De toute façon je ne sais plus si je me lève ou si je me couche...On est tous bousculés dans nos cycles de sommeil et d'éveil. C'est assez euphorisant, puis déprimant. Des hauts, des bas, une vraie vie de peintre. Et demain on attaque la salle Silfurberg de Harpa pour le spectacle avec mes bâches islandaises. On a deux jours pour tout régler. Ca va faire mal. Light show colossal, une salle grande comme un terrain de foot. De quoi avoir la trouille. C'est si bon d'avoir la trouille, de se sentir en vie. De réaliser que j'ai eu raison de ne pas renoncer.