Mhamid

Un bout du monde comme je les affectionne. Le livre de Tahar Ben Jelloun - La réclusion solitaire - me poursuit: Ce n'est pas vrai que je réussisse toujours à tromper ma solitude. Elle est grosse et têtue. Elle pèse sur mes épaules et tire sur mes paupières. Alors, pour lui échapper, pour la déjouer, pour l'enrouler dans un clin d'oeil, pour la dédoubler, non seulement il faut être fort, mais il faut avoir une assez grande réserve d'humour et de sable fin. L'humour n'est pas possible si on n'a pas de sacs de sables posés au seuil de sa vie.