Et voilà

En marchant dans les forêts peuplées d'araignées immondes qui entourent les temples de Nara, j'ai décidé d'essayer de peindre des temples et le Fuji sur des papiers locaux. Mais je voulais des feuilles parlantes, témoignant de la vie, l'autre - une des autres - que j'ai rencontré ici. J'ai repensé aux mangas, et plus précisément aux mangas olé-olé dont les japonais sont friands. Et il est vrai que de peindre un temple boudhiste ou le Fuji sur des images follement cochonnes donne une sensation agréable. Celle de faire se rencontrer deux mondes à première vue pas fait pour se rencontrer, et pourtant. Si j'aime à ce point la peinture c'est qu'elle permet toutes les rencontres et donc toutes les séparations. Métaphore de la vie, quand tu nous tiens...